Un samedi en Russie …
Quel changement … un seul week-end de libre depuis la reprise du championnat LFB et me voilà en Russie. Qui l’eut cru ?
Pas moi car c’est plutôt sous le soleil montpelliérain que nous comptions passer ce 1er jour de mars en attendant un heureux événement dans la famille. Bref, tout est chamboulé, la seconde nièce se fait attendre et me voilà parti au fin fond de l’Oural pendant quelques jours pour y voir ma chère et tendre.
Profitant de mon passage (mais sûrement pas à court d’idées), c’est à notre retour de ballade cet après-midi que Caro m’a dit « tiens , ce soir, c’est toi qui mettra un article sur mon blog ».
Pourquoi pas, l’idée me séduit, reste à être à la hauteur de ce blog merveilleux !!!
Alors non, je ne vais pas vous raconter à nouveau l’exploit qu’a accompli Ekaterinbourg dans ce ¼ de finale d’Euroligue. Sur ce sujet, je vous dirai juste que j’ai pu assister à deux grandes rencontres de basket-ball et que j’en garderai un grand souvenir, heureux d’avoir partagé ce moment avec Caro. Mais que fait une basketteuse qualifiée pour le Final Four un lendemain de victoire ? Ca, je vais vous le dire …
13 heures : réveil, la journée peut commencer. Eh oui, c’est un peu tard mais la soirée s’est quelque peu prolongée dans l’euphorie. Au passage, un merci particulier aux « strangers » de l’équipe pour cette sympathique soirée.
Aujourd’hui, le soleil rayonne sur Ekaterinbourg et je dois avouer que depuis mon arrivée, le temps n’est pas trop mauvais. Belle occasion pour moi d’aller découvrir cette ville de 1,315 millions d’habitants (la 3ème de Russie) avec ma guide, je veux bien entendu parler de Caro qui semble déjà connaître la ville comme sa poche (son sens de l’orientation serait-il un gène maternel, il ne me semble pourtant pas !).
Nous avons donc arpenté les rues enneigées pendant près de trois heures, nous arrêtant devant chaque monument ou statue afin de prendre des repères historiques sur la cité. Nous avons marché ainsi jusqu’à la cathédrale, magnifique, construite à l’emplacement de la villa Ipatiev (lieu du martyr du dernier Tsar de Russie, Nicolas II en 1918). Quatre couples de mariés se sont succédés, descendant tout à tour de leurs limousines pour poser devant ce site historique.
Au retour, ma curiosité nous a poussé à prendre un raccourci un peu spécial : la traversée de l’Iset (le fleuve qui traverse Ekaterinbourg). Eh oui, en cette période hivernale, le fleuve est gelé, recouvert de neige, et quelques chemins ont été tracés, permettant de rejoindre les deux rives. Nous nous sommes donc aventurés sur l’Iset, prudemment car les sentiers sont peu larges et le moindre pas en dehors des traces vous conduit dans l’eau (on sait, j’ai testé !!!). J’avoue que c’était sympa de se retrouver au milieu du fleuve, de passer à côté d’un pêcheur avec cette méthode toute particulière de chasser le poisson sous la glace… Comme le temps change vite ici, c’est sous la neige et de nuit que nous avons rejoint l’appart’.
Voilà, je pense que cette ville cache encore de nombreux endroits magnifiques que je n’aurai pas le temps de visiter. Ce qui me sidère le plus, c’est cette évolution constante des villes russes, toujours en construction (celui qui s’amuserait à compter les grues dans la ville en aurait pour un bon moment !).
Demain, nous continuons le tourisme et irons mettre un pied en Asie …
Bises à toutes et tous,
Cyrille
PS : N’oubliez pas d’aller jeter un œil dans la rubrique Tourisme pour y découvrir les photos de notre ballade.