MA GRANDE AVENTURE EN RUSSIE

Ma semaine par Eric

 

"Echaudés par les aventures de notre fils (voir les épisodes précédents), nous avions, par précaution, pris le parti de partir la veille pour Paris: « Zéro stress  garanti ».

C'était sans compter sur le SMS de Caro qui nous prévient: « Je voulais être la première à vous annoncer la nouvelle. ON a gagné de 5 points contre Valenciennes. L'Eurocup est assurée …… Ca va tout de suite mieux ». A plus de 3 000 Km et au travers de ce « on a gagné », nous avons ressenti le frisson des supporters de l'USOM et toute l'importance qu'attache la plus normande des joueuses d'Ekat aux résultats de « son équipe de coeur».

 

La nuit de transit à l'aéroport Charles de Gaulle se devait donc d'être sereine. Ce fut le cas jusqu'au départ de la navette hotel-aéroport qui mettra près d'1h20 à nous amener au terminal d'embarquement pour Prague. Le syndrome des correspondances ratées reprendrait-il le dessus ????. Que nenni, nous terrassons les oiseaux de mauvaise augure et arrivons avec un peu d'avance à bon port.

 

Nous avons le grand plaisir d'y retrouver nos amis de Normandie puisqu'il y avait Hubert et Madame, Alain et Madame et un Cyrille tout seul mais pas pour longtemps … puisque ce jeune cadre dynamique arrive à convaincre toute la gente féminine que sa voiture est la plus « moderne », donc la plus confortable.

 

PRAGUE, l'une des plus belle ville du monde ne nous laissera cependant que le souvenir d'un loueur de voiture qui prend son temps et des embouteillages à la hauteur des grandes métropoles. Plus de 4 heures de la sortie de l'aéroport à Brno, pourtant distant de moins de 200 Km par autoroute.

 

De BRNO, je ne vous dirais pas grand-chose sauf que manifestement, certains de nos amis normands (je ne donnerai pas les noms) avaient déjà fait des « repérages » comme ils disent, les années précédentes. Entre les matchs, nous avons donc parcouru la ville de long en large à la recherche d'un souvenir, du temps perdu ou d'un restaurant.

 

Et le BASKET dans tout ça ?

 

La devise des organisateurs « Vivons heureux, vivons cachés ». En effet aucune publicité ou affiche ne sont visibles en ville. Les quelques regards rapides sur la presse locale ne nous inondent pas non plus d'informations. Il est vrai qu'au prix où sont les places, peu de personnes doivent pouvoir se les offrir. Dans le même ordre d'idée, il a sans doute paru totalement incongru aux organisateurs de flécher l'arrivée au palais des sports ou de prévoir des parkings. Nous avons finalement bénéficié d'un parking « privatif » qui, en fin de journée, a bénéficié de l'apposition délicate sur notre pare brise d'un petit billet doux déclenchant illico un délicat mais expressif geste d'humeur de notre part.

 

Ceci étant dit, nous avons quand même vécu quatre grands moments de basket. Tout d'abord la confrontation russo-russe. Quel beau match, aucune des deux équipes n'a rien à se reprocher. D'un coté deux joueuses en état de grâce, de l'autre une équipe qui a tout tenté. Un vrai plaisir pour les spécialistes du basket européen, un intense moment de bonheur pour les spectateurs. Notre enthousiasme prendra un sacré coup au moral lors du second match puisqu'en définitive, Bourges s'est fait spolier d'une finale largement méritée. Dommage pour Bourges.

 

Dimanche petite finale entre Bourges et Ekat. Un match de haute volée également avec deux équipes qui ont su faire honneur au basket féminin. Par pudeur nous ne citerons pas de noms mais ne pouvons passer sous silence cette fin du match que vous connaissez par ailleurs. 5 points dans les 10 dernières secondes dont un tir primé d'anthologie sur le buzzer. Félicitations M Buffard pour ce choix « à la française », merci encore au président de l'USOM (malheureusement indisponible) d'avoir permis à Caro de réaliser ce geste parfait qui a fait toute la différence.

 

Je dois avouer que, dans mon imaginaire, j'ai déjà revécu plusieurs fois ces deux lancers qui n'ont pas manqué leur cible, j'ai également redessiné la courbe parfaite de ce ballon qui a fait ce « swoosh » dont rêve tous les basketteur(se)s de haut niveau.

 

La finale ne fut, en fait qu'une simple formalité pour les moscovites qui, à l'usure, mais aussi à la technicité laissèrent les « inattendues » finalistes de Brno s'épuiser sur les trois premiers quart temps.

 

Ce soir, changement total de décor, nous venons d'assister à un match de basket entre l'UMCC et Novosibirsk. Que dis-je ? Nous n'avons vu à Brno que des matchs de basket : sans présentation des équipes en début de tournoi, avec un panneau d'affichage fantasque, une cérémonie de remise des médailles sans toutes les équipes (j'en ai eu mal pour les vaillantes berruyères), sans podium, sans véritable protocole, en résumé une honte.

 

A Ekaterinbourg nous avons eu droit à un chauffeur de salle, 6 écrans géants, 2 grands panneaux de score, une sono digne des plus grands concerts, un clip vidéo de présentation des équipes, des danseuses irréprochables (à tous points de vue), des cotillons à la fin etc… Et, cerise sur le gâteau, un excellent match de basket qui vous sera raconté sans doute par ailleurs.

 

Il est 5H du matin, nous retournons en France, fin du rêve que l'UMMC mais aussi l'USOM nous ont permis de vivre. Merci à eux.

 

A très bientôt dans les tribunes de notre basket hexagonal."

 

Je reprends la main pour terminer.

Pour l'info, mes parents sont finalement arrivés hier soir, à 20h, à Montpellier avec plus de 7h de retard. C'est le brouillard qui leur a joué des tours à Prague....J'espère simplement ne pas avoir les mêmes soucis lundi matin.

 

Bisous

Caro

 

 



19/04/2008
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