Les joies du dégel à Ekaterinbourg
Partie pour affronter les rigueurs de l'hiver sibérien, je n'ai finalement subi qu'un seul jour de froid, le premier durant lequel il est tombé 3O à 4O cm de neige. Puis les températures sont devenues printanières provoquant la fonte rapide de toute la neige accumulée depuis le début de l'hiver. Ekat est alors devenue un immense bourbier.
Traverser une rue devient un exercice périlleux. : il faut toujours s'arrêter à 2 mètres de la chaussée sous peine de se faire asperger par les voitures qui roulent à vive allure, puis prendre son élan sur le sol glissant pour aller au-delà de la flaque qui couvre une partie de la chaussée (si ce n'est pas le cas espérer que celle-ci ne cache pas un trou bien profond contenant une eau noirâtre qui va remplir vos bottes), et enfin traverser rapidement sans déraper avant que le flot de voitures ne reprenne.
D'autre part ; la disparition de la neige laisse apparaître sur les trottoirs des milliers de mégots, canettes, papiers divers qui se sont amoncelés depuis le début de l'hiver. Imaginez Paris ou Montpellier plus balayées depuis le mois d'octobre, c'est ce spectacle que nous offrent aujourd'hui les rues d'Ekat.
Je vous rassure, les rues commerçantes commencent à être nettoyées et j'espère que lorsque je reviendrai dans 15 jours, toute la ville aura un aspect plus propre.
A bientôt.
Dominique